Les premiers gros échouages des algues Sargassum fluitans et Sargassum natans sur le littoral de Guyane et des Antilles Françaises datent de 2011. En 2015, ces échouages se sont intensifiés. Les conséquences directes sont considérables d’un point de vue sanitaire, socio-économique et écologique. Les conséquences indirectes liées aux mesures prises pour enlever les algues le sont plus encore. Entre conséquences directes et indirectes des échouages, les collectivités locales et les services de l’Etat tentent de répondre à ce phénomène récent le plus efficacement et durablement possible, mais la priorisation des enjeux n’est pas simple dans un contexte nouveau. Plusieurs travaux de synthèse en cours sur les méthodes de gestion du phénomène dans les Antilles Françaises ont permis de constater que certaines techniques et modes opératoires pourront à l’avenir permettre de traiter efficacement le phénomène dans le respect des patrimoines naturels littoraux. The first records of major seaweed strandings (Sargassum fluitans and Sargassum natans) on the coasts of French Guiana and French West Indies date back to 2011. The recent intensification of these strandings since 2015 has had direct consequences on the local economy, public health, and ecology of the impacted areas. In addition, indirect consequences associated with seaweed removal have raised even greater concerns. Local authorities and public agencies have to address the problem while taking into account these consequences. This is challenging given the newness of the situation. Indeed, prioritizing actions while maximizing efficiency and sustainability is an intricate task. Several ongoing studies regarding management and disposal practices in the French West Indies are revealing that certain procedures may prove efficient without damaging coastal ecosystems.