
Dans le cadre de la mise en place de la Directive Cadre sur l'Eau les acteurs désignés pour définir l'état écologique ont besoin d'information sur l'hydromorphologie. L'IRSTEA a été mandaté par le MEEDDAT pour élaborer une méthode d'analyse qui permet de disposer des données sur l'ensemble du territoire national. Le projet SYRAH qui a vocation à remplacer le SEQ-physique a été développé selon une approche à deux échelles : - Le premier niveau dit " large échelle " spatialise l'information hydromorphologique à travers les zones hydrographiques de la BD Carthage. Il a pour but de fournir des éléments d'appréciation pour l'ensemble des aménagements et des usages identifiés comme présentant un risque potentiel d'altération morphologique. - Le second niveau à plus grande échelle (découpage des cours d'eau en tronçons géomorphologiques) permet une analyse plus fine des aménagements et usages à l'origine de la perturbation morphologique. SYRAH fournit un axe général d'analyse dans le cadre de la mise en oeuvre de la DCE, mais permet également d'enrichir les évaluations plus locales à élaborer, afin de définir les actions à réaliser pour améliorer la situation physique des cours d'eau. L'objectif de la prestation est d'élaborer le RHUM (référentiel hydromorphologique ultra-marin) qui est une adaptation de SYRAH sur les cinq départements d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, île de la Réunion et Mayotte), car ces territoires répondent également aux obligations de la DCE.