
Depuis 2008, l'état chimique des masses d'eau côtières, de transition, continentales et souterraines a été évalué à grande échelle par des techniques d'échantillonnages passif développées par l'Ifremer (en collaboration avec le CEDRE et le laboratoire EPOC-LPTC), l'Irstea et le BRGM). Le recours aux techniques d'échantillonnage passif (DGT, POCIS, SPMD, SBSE) a permis de mesurer les concentrations de différents contaminants (métaux traces, contaminants organiques hydrophiles et hydrophobes) présents sous forme dissoute. Ces études ont montré les avantages opérationnels de ces systèmes qui permettent d'atteindre pour de nombreuses substances les limites de quantification requises par la DCE et de mesurer des contaminants métalliques et organiques présents à l'état de traces, difficilement quantifiables par les méthodes classiques (notamment dans les eaux marines). Ces techniques tout terrain, ne nécessitant pas de capacités logistiques importantes (laboratoire, moyens nautiques), et faciles à mettre en oeuvre par du personnel formé, permettent aussi de réduire les coûts (notamment les frais de transport) .