
En 1987 était publiée la première Liste Rouge des Odonates de France. Cette liste, s’intégrait dans un travail plus global destiné à faire le point sur les connaissances relatives à la faune, aux habitats et aux sources d’informations disponibles (DOMMANGET, 1987). Depuis les années 1980, l’odonatologie française s’est développée de manière spectaculaire. La mise en place de l’Inventaire cartographique des Odonates de France (programme Invod), la naissance de la revue Martinia, la création de la Société française d’Odonatologie, ont de toute évidence largement contribué à l’amélioration des connaissances sur les Odonates de France . Sur un autre plan, les avancées technologiques sur les systèmes d’information géographique, de géoréférencement et l’amélioration des performances des bases de données permettent une toute autre approche de l’inventaire de notre patrimoine biologique. Les bases de données de faune et de flore se multiplient, annonçant une surveillance de plus en plus précise des éléments environnementaux de toute nature.